Tout comme Saint-Joachim-de-Courval, la municipalité de Saint-Majorique s’est impliquée dans le projet de barrage de la Southern Canada Power Co. aux rapides Spicer en 1929. Plusieurs propriétaires ont dû quitter leurs terres afin de réaliser ce projet qui est toutefois mort dans l’œuf. À la suite de l’échec du projet, la Southern Canada Power a choisi de reboiser de conifères les terres en bordure de la rivière. Cette section reboisée fait partie de la Forêt Drummond. La route verte du vélo circule dans cette forêt et on y retrouve un espace destiné à la protection de la faune qui existe depuis 1951, communément appelé le Sanctuaire. La Halte La Plaine est située en partie dans la Forêt Drummond et en partie dans le Sanctuaire. Cette halte cycliste est créée en 2001 dans un ancien bâtiment du ministère des Ressources naturelles. Plusieurs services sont offerts aux visiteurs que ce soit de grands espaces de stationnement, les dispositifs sanitaires ou le petit musée. Enfin, en 2007, le Sentier poétique et d’interprétation multimédia, qui est unique au Québec, était établi à la Halte vélo La Plaine. Ce projet est l’œuvre de Jean-François Champagne-Bélanger et de ses élèves de cinquième secondaire de l’école Jean-Raimbault. Cette activité réunit la poésie, la balado-diffusion et la marche dans les sentiers sur un parcours de dix stations. En 2009, le sentier poétique a été transféré au Village québécois d’antan à Drummondville.
D’autre part, le territoire de Saint-Majorique renferme une autre particularité soit l’île Jersey qui fait aussi partie de la Forêt Drummond. Le nom Jersey rappelle l’île où Frederick George Heriot est né en 1786. Des autochtones ont vécu dans la région du côté de Saint-Majorique à la pointe « Wdamôganapskok ». En effet, la rivière Saint-François représente la meilleure route pour les autochtones qui veulent se rendre à la rivière Connecticut et ensuite à Boston.
Pour en savoir davantage sur cette municipalité, il suffit de consulter le www.st-majoriquedegrantham.qc.ca.
